19/04/2024

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On fait des émules !     

Tant mieux pour le Pays, mais de grâce, juste un peu de respect ! 

Le CIPPA et AMBITION GUADELOUPE ont toujours dans leurs ADN démontré, que dans le statut actuel, la Guadeloupe n’avait plus de ressort pour s’adapter dans l’étrange réel qui nous anime. Durant les quarante ans passés les politiques en place ont géré la Guadeloupe en appliquant les directives de Paris et de Bruxelles sans tenir compte des vraies spécificités du Pays. 

On n’ira pas jusqu’à dire que rien n’a été fait, mais force est de constater que le plus important n’est pas fait, par conséquent reste à faire. 

Nous voulons parler de la gestion calamiteuse de la problématique de l’Eau dans tout cet archipel.  

Nous voulons parler de la modernisation du Réseau Routier dans son intégralité, de son électrification et la question du dégorgement des grands axes afin de fluidifier la circulation aux heures de pointe. 

Nous voulons parler de la Santé et de la gestion du CHU. 

Nous voulons parler de la prolifération malsaine et intempestive des Grandes Surfaces et de la Grande Distribution, on en a fait des rentes à vie aux bénéfices d’une caste et d’une famille. 

Nous voulons parler de la politique d’Embauche de la matière grise guadeloupéenne, nos jeunes diplômés trouvent-ils du travail chez eux ? 

Nous voulons parler de l’Autosuffisance Alimentaire. Du développement de l’Agriculture et de l’Agro Transformation.  

Nous voulons parler de la Culture en générale.  Qu’en est-il du cinéma guadeloupéen ? Qu’en est-il de l’écrit guadeloupéen ? Qu’en est-il du Conservatoire de Musique de la Guadeloupe, or, on ne sait que faire de l’ancien cinéma « La Renaissance ». Voilà justement une belle idée de renaissance et aussi de reconnaissance du potentiel musical de nos enfants et du Pays. 

Qu’en est-il de la Continuité Territoriale ? Qu’a-t-on fait des Îles du Sud ? Nous constatons que ces territoires de l’archipel sont déjà très largement en voie de dépopulation et en phénomène de fragilisation de leurs bases familiales.

On a simplement géré le quotidien en pensant davantage à sa carrière politique au détriment d’une vision véritable et bien pensée du pays. 

Il ne faudra surtout pas perpétrer les mêmes crimes. Pour cela, nous avons mis ensemble notre optique de développement constatant que l’article 73 avait vécu de sa belle vie sans pour cela nous permettre de dresser le Pays dans sa modernité du XXIᵉ siècle. 

Notre analyse nous amène vers le statut de PTOM (Pays et Territoires d’Outre-Mer) qui nous permettra de réduire considérablement l’usine à gaz « méandresque » et inefficace qui nous conduit tout droit, en ce moment même vers une faillite inévitable.  

Actuellement, il y a trop de structures pour régler trop souvent les mêmes problèmes. 

Le citoyen guadeloupéen ne sait plus où donner de la tête. De dégoût en découragement, à force, il en ressort que nous devenons les champions du monde des abstentionnistes, cela même pour les élections Municipales. 

Notre démocratie ne fonctionne plus puisque le cœur du système est devenu moribond, complètement caduque et obsolète. 

Pour se faire, le statut de PTOM (Pays et Territoires d’Outre-Mer) s’impose et la réforme statutaire définitivement dans l’art 74. Les Guadeloupéens sont fatigués avec l’immobilisme, le statu quo, l’empirisme de ce système qui ne range et qui n’arrange plus rien du tout. 

Si la Guadeloupe veut se ressaisir et dorénavant prendre en main la maîtrise de ses grandes directives, il va alors falloir passer par cette réforme indispensable. Si nous restons dans cet engluement latent, les enfants de nos enfants seront encore et toujours sur la question des canalisations et de tous les maux cités en amont.   

Serait-ce cela que nous recherchons et surtout que nous voulons réellement ? 

Certaines organisations nouvellement créées nous rejoignent vers cette forme d’Autonomie souhaitée où nous misons sur l’efficacité, la détermination, la mise en place enfin d’un projet écrit pour quinze à vingt ans et, dans une Guadeloupe tournée résolument vers son développement économique et caribéen.

 Les pensées par essence se partagent mais par courtoisie on énumère ceux qui a priori en ont été les pionniers. Nous devons toujours raison garder en respectant une forme de sacralité de la propriété intellectuelle. 

Les élections Régionales arrivent à grands pas et on voit ceux qui ont déjà tout et qui n’ont jamais rien fait pour lever le nez du pays, sortir de leur tanière pour brandir le drapeau de la révolution, du rebelle, de l’anti-impérialisme, de l’anti Europe et que sais-je encore… ? Il faut se faire remarquer. 

Le Guadeloupéen n’est pas dupe, n’est plus dupe, il a les yeux grands ouverts et le temps des tapotements sur l’épaule est révolu, il sait dorénavant qui est qui et il espère sortir le Pays de cette angoisse de l’échec et du manque d’envergure.

La Guadeloupe est un Peuple et un Pays dont la dignité se hisse dès lors sur le morne du respect et de l’excellence. Notre relation avec le Pouvoir Central doit être au même niveau, sans clignements des yeux et sans faux-fuyants.   

La France et l’Union Européenne sont des partenaires, en ce sens c’est ensemble que nous allons définir les enjeux de demain avec l’approbation et le consentement sans faille de la volonté du Peuple Guadeloupéen. 

Notre Pays doit se moderniser dans une Caraïbe où elle a le devoir de jouer un rôle déterminant, il y va de son assise économique, historique et culturelle dans une géographie qu’elle doit définitivement habiter et où malheureusement elle n’est que tristement absente. 

Pour cela, il va falloir d’abord transformer le paradigme existant en modifiant les mentalités et surtout en changeant ces hommes encore trop sous l’emprise d’une certaine coutume passéiste, ceux qui cultivent une forme de folklore dépassé dans l’acceptation du pire. Ceux qui s’amusent en jouant la montre rétorquant qu’il faille toujours donner du temps au temps. Ceux qui ne voient jamais l’urgence or le Pays se meurt. 

Ça c’était le Monde d’Avant et ce Monde d’Après, post COVID à venir, il va falloir travailler différemment pour redresser la barre d’un navire hélas à la dérive.

 « Un centime dépensé est un centime constructif » avec Business Plan à l’appui, Tableau de Bord Financier visualisé en permanence où transparence, réalisation et tangibilité immédiat seront constamment convoqués pour la vérification des objectifs et des avancées du Pays GUADELOUPE.

Rejoignez enfin la vision du CIPPA et d’AMBITION GUADELOUPE pour relever la tête de notre Archipel. 

            B/M le 09/11/20,

Président AMBITION GUADELOUPE : Bernard LECLAIRE                

Président CIPPA : Alain PLAISIR

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