20/04/2024

UN PEU D’HISTOIRE …RÉCENTE

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Depuis quelques temps des politiciens s’évertuent  à  affirmer que les Guadeloupéens ont déjà été consultés plusieurs fois sur la question institutionnelle. 

Nous avons du mal à croire que ces politiciens aient perdu la mémoire à ce point, ou qu’ils soient  atteints de sénilité précoce.

Dans quel but mentir aussi  vulgairement ?  A regarder de plus près, ce mensonge est au service ‘une politique : «Pourquoi donc insister puisque les guadeloupéens ont affirmé,  maintes fois, qu’ils ne voulaient d’aucun changement institutionnel ,  encore moins d’un changement statutaire. Continuons comme nous sommes, avec quelques aménagements à la marge »

En réalité, les jeunes qui sont actuellement âgés de  18 ans ( âge légal pour voter) n’avait qu’un an, lors de la consultation de 2003.

Pour celles et ceux dont la mémoire a flanché, rappelons cette page d’histoire :

LE 07 décembre 2003, les électeurs de la Guadeloupe et de la Martinique étaient convoqués pour répondre à la question  suivante :

«Approuvez –vous le projet de création d’une collectivité territoriale demeurant régie par l’article 73 de la Constitution  et donc par le principe de l’identité législative avec possibilité d’adaptations, et se substituant au département et à la région dans les conditions prévues par cet article ?»

Après une  campagne extrêmement animée et mensongère, caricaturant grossièrement la réforme institutionnelle proposée,  avec des slogans tels que : 

  • NON à l’indépendance
  • NON à la perte des  nos acquis sociaux
  • NON à la perte des 40% des fonctionnaires
  • NON à la perte du RMI
  • Non à un pouvoir unique et dictatorial
  •  CHAT AN SAK…..

C’est dans ce contexte que le 7 décembre 2003, les guadeloupéens ont voté NON.

C’était, il y a 17 ans. C’EST LA SEULE ET UNIQUE FOIS  que les Guadeloupéens ont été consultés.

A noter que depuis, les Martiniquais consultés une deuxième fois   ont voté OUI à une collectivité unique, sans pour autant que la catastrophe annoncée par les politiciens malhonnêtes se produise.

 Alain  PLAISIR

  Président du  CIPPA

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