POUR 1 MILLION DE TOURISTES.
Ce post aurait pu s’intituler aussi : POUR 1 MILLIARD DE CHIFFRE D’AFFAIRES.
En effet c’est l’objectif que c’est fixé le la majorité régionale pour les deux ans à venir
ESPERONS QUE CE N’EST PAS POUR EVITER UNE CONTRARIETE AU PRESIDENT DE REGION ET AUX HOTELIERS, QUE LES AUTORITES FRANCAISES N ONT TOUJOURS PAS FERME NOS FRONTIERES.
Aujourd’hui avec le coronavirus, on voit tous les effets négatifs du tourisme de masse.
Malgré le confinement qu’on impose aux guadeloupéens, à ce jour, l’aéroport fonctionne normalement et de centaines de visiteurs ont débarqué, chaque jour, venant d’Europe.
Cet épisode du coronavirus devrait nous faire réfléchir et nous faire nous poser les vraies questions sur les conséquences du tourisme de masse.
Certes le tourisme de masse, permet de créer des emplois dans l’hôtellerie et dans certains secteurs dépendants de l’afflux de visiteurs, mais à quel prix !
Un paquebot de croisière, lorsqu’il fait escale dans le port d’un lieu touristique, pollue autant qu’un million de voitures, a affirmé, en 2015, une étude de la fédération France nature environnement (FNE). En effet, même à quai, les moteurs des navires continuent de tourner pour alimenter en électricité les cuisines, les restaurants, les salles de loisirs ou l’air conditionné. “Le fioul lourd des navires est très polluant et possède une teneur en soufre plus de 3 500 fois supérieure à celle du diesel des voitures”
L’Organisation mondiale du tourisme s’inquiète également de la menace que représente le flux incessant de visiteurs pour la préservation des grands sites touristiques
Dès lors, cela entraîne une consommation démesurée des ressources (en eau, minéraux, carburants fossiles, forêts, etc.) et menace la biodiversité (la sur-construction et la sur-fréquentation des zones littorales fragilisent les écosystèmes).
L’eau, une denrée rare dans les pays chauds , est particulièrement gaspillée au sein des grands complexes hôteliers, au détriment des populations locales (eau courante, irrigation, etc.). En moyenne dans les régions tropicales, 27 litres d’eau sont consommés par jour et par habitant contre 100 litres par jour et par touriste (données ministérielles, 2005)
Sans faire une croix sur le tourisme, il est temps d’avoir une réflexion globale sur l’ orientation donnée à l’économie de la Guadeloupe.
Le CIPPA PENSE, QUE PLUS QUE JAMAIS, QU IL FAUT PRIVILEGIER LA CONQUÊTE DU MARCHE INTERIEUR GUADELOUPEEN et donner à la priorité à l’agriculture et à la production ET FAIRE RECULER NOTRE DEPENDANCE VIS AVIS DES IMPORTATIONS .
L’épisode récente montre la fragilité du tourisme qui dépend trop de la conjoncture internationale.
Alain PLAISIR
Président du CIPPA