QU’EST-CE QUI SE CACHE DERRIÈRE LES MANŒUVRES D ALBIOMA A MARIE- GALANTE ?
A Marie-Galante , les élus espéraient atteindre l’autonomie énergétique de l’ île en se basant sur 100% d’énergies renouvelables.
Mais c’était sans compter, avec l’appétit d’ALBIOMA qui, elle, à un projet de centrale thermique, alimentée en bois importé des forêts du Brésil ou du Canada, à hauteur de 80% complétée à 20%par de la bagasse issue de la canne de Marie-Galante.
A ce stade, on ne peut pas comprendre les enjeux, si on ne sait pas qui est qui !
Mais, écoutons la suite, attentivement.
Nous apprenons par médiapart que l’usine de sucre , la SRMG est une filiale du groupe familiale, la COFFEPP représenté en Guadeloupe par Michel C LAVERIE. La COFEPP, réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre du milliard et son dirigeant Jean-Pierre CAYARD, sa femme et ses enfants sont classés à la 53 eme place des plus grandes fortunes de France.
Monsieur CAYARD contrôle également 80% du rhum en Guadeloupe
Quel rapport entre le COFEPP et l’entreprise ALBIOMA ?
Un premier élément de réponse : la COFEPP est entrée en mai 2016 au capital d’ALBIOMA
Autre élément de réponse, la COFEPP est actionnaire du projet de centrale thermique à hauteur de 30%.
De plus pour comprendre tout ce qui se trame, il faut savoir, que cette usine qui va produire de l’électricité va être financée par l’argent du contribuable via le dispositif de CSPE ( contribution au service public de l’électricité) .
Cette contribution devrait, logiquement, financée des projets d’autonomie énergétique par des énergies renouvelables.
Or ce ne sera pas le cas, le projet d ALBIOMA coûtera chaque année 8 à 9 millions pour l’importation du bois en provenance du continent américain.
En attendant, malgré toutes les subventions qu’obtient la COFEPP , elle ne toujours pas investir dans une chaudière à bagasse neuve pour l’usine à sucre de Marie-Galante.
Face à ce gros capitaliste de la finance qui ne pense qu’à son profit, les élus de Marie-Galante ont un autre projet que nous soutenons.
Mais nous y reviendrons, plus longuement…
Alain PLAISIR
Président du CIPPA