Nous ne pouvons que nous réjouir de la mise en service d’une usine de masques en Guadeloupe.
Cela nous rend moins dépendant s de l’étranger pour nous procurer des masques et ensuite, cela crée quelques emplois.
Néanmoins, il est de notre devoir de dire qu’à n’importe quel moment cette usine peut disparaître. NON PAS A CAUSE D’UNE CATASTROPHE NATURELLE , NON PAS A CAUSE D’UNE MAUVAISE GESTION ETC…
Tout simplement A CAUSE DE LA CONCURRENCE EXTÉRIEURE FAVORISE PAR LE SYSTÈME DE LIBRE-ÉCHANGE QUE L’UNION EUROPÉENNE NOUS IMPOSE.
En effet, pendant que les autorités guadeloupéennes inauguraient en grande pompe cette usine, un GROS IMPORTATEUR FAISAIT RENTRER EN GUADELOUPE 100 000 MASQUES VENANT DE CHINE au prix unitaire de 0,8 centimes après dédouanement. ( toutes taxes comprises)
Pour être clair, cet importateur peut submerger le marché guadeloupéen à des prix défiant toute concurrence et faire disparaître cette usine Guadeloupéenne.
Face à cette agression possible, la Guadeloupe, département français, région européenne, n’a aucune parade pour protéger sa production.
Dans une Guadeloupe autonome, nous augmenterions la capacité de production de l’usine guadeloupéenne afin qu’elle satisfasse, au moins notre marché intérieur et ensuite nous fixerions un quota d’importation pour contrer les importations venues d’ailleurs.
C’est à ce prix et seulement à ce prix que nous pouvons espérer une production guadeloupéenne. Dans ce domaine et bien d’autres
Alain PLAISIR
Président du CIPPA