Usine de Grande Anse : Le bon choix des élus de Marie-Galante
Le CIPPA se félicite du choix des élus de Mairie-Galante qui n’ont pas cédé au chantage et ont refusé l’implantation d’une usine bagasse-charbon sur le territoire de l’île.
Marie-Galante n’a, en effet, pas besoin de cette énergie polluante pour produire de l’électricité, d’autant plus que le charbon est importé.
Nous rappelons que l’avenir de la Guadeloupe, passe par le développement des énergies du 21ème siècle (solaire, éolienne, énergie des vagues, énergie thermique de la mer…) dont l’archipel guadeloupéen est largement pourvu. Il faut tendre vers l’indépendance énergétique et se diriger délibérément vers un mode de consommation soucieux du bien-être de la population.
Concernant la production de sucre qu’il faut absolument préserver dans l’île, le CIPPA affirme que les producteurs de canne doivent avoir une garantie sur la pérennité de l’outil industriel. Il faut, pour cela, rénover entièrement et rapidement l’usine de Grande-Anse.
Pour pallier à la défaillance des investisseurs privés, qui ne sont animés que par la soif du profit immédiat, il est urgent de créer une Société d’Economie Mixte (SEM) qui permettrait l’entrée du capital public (de la Région notamment) dans le capital de l’usine de Grande-Anse.
Le développement de l’agriculture vivrière, l’accompagnement d’un tourisme intégré et une vraie continuité territoriale entre Marie-Galante et le reste de l’archipel doivent compléter le dispositif.
C’est à ce prix que le chômage pourra être éradiqué et que Marie-Galante participera, avec l’ensemble de la Guadeloupe, à une véritable alternative au déclin économique et social actuel.
Alain Plaisir,
Président du CIPPA
3 thoughts on “Usine de Grande Anse : Le bon choix des élus de Marie-Galante”
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Bonjour,
Je suis totalement avec vous votre projet me séduit,je serai heureux et fiers d’apporte ma comtribution à l’ouvre exaltante d’entrée dans le capital d’une (sem) sociéte d’économie mixte qui serait financée par desinvestisseurs guadeloupéens
J’aurai aimé être informé des conditions
cordialement
le CIPPA ne propose d’utiliser ni l’argent de la France, ni l’argent de l’Union européenne. Nous proposons la création d’une SEM qui serait financée en partie par des investisseurs guadeloupéens et également par la collectivité chargée du développement économique, dont le budget est comme vous le savez, largement alimenté par les impôts ( surtout indirects)des contribuables Guadeloupéens
Faciliter l’entrée du capital public dans les outils industriels de la Guadeloupe n’est certes pas une mauvaise chose, mais cela renforce la dépendance de notre pays vis a vis de l’argent public issu principalement de France et d’Europe.
Permettre aux Guadeloupéens de posséder les entreprises moteurs de l’économie de l’île (agriculture, tourisme, énergie…) est encore mieux.
Il est nécessaire pour cela, de mettre en place les structures permettant à n’importe quel citoyen guadeloupéen, d’investir dans les entreprises de Guadeloupe.
Aujourd’hui il est possible pour un habitant de la Guadeloupe d’investir ses économies dans les entreprises japonaises, américaines, allemandes… en un clic, de son ordinateur, sans sortir de chez lui, alors que dans le même temps investir dans une entreprise guadeloupéenne à titre individuel est quasiment impossible pour un non initier.
Le fonds d’investissement de proximité crée récemment va dans la bonne direction, à condition que :
Les sommes récoltées soient réellement investies en Guadeloupe.
Il ne soit pas utilisé comme un outil de défiscalisation supplémentaire.
Il ne soit pas utilisé par la minorité dominante pour accroître sa position au détriment des petits porteurs de projets guadeloupéens.
Les intermédiaires financiers (Banques) n’utilisent pas le FIP pour facturer de nouveaux frais bancaires abusifs.
Mais à l’instar du FIP Corse pourquoi ne pas créer un FIP Guadeloupe?
Quelque soit la structure utilisée, le chômage ne pourra être éradiqué de Marie-Galante et de Guadeloupe que si la population locale accepte de créer des entreprises et donc les emploies de ses enfants.
Aucun pays au monde ne peut construire une économie viable avec 45 % de la masse salariale issue de la fonction publique.