10/12/2024

SI TOUT ALLAIT POUR LE MIEUX…

Read Time:3 Minute, 58 Second

SI TOUT ALLAIT POUR LE MIEUX JE N’AURAI PAS ÉCRIT, MAIS L’AVENIR RISQUE D’ÊTRE BIEN PLUS COMPLIQUÉ SI LE CHANGEMENT DE CAP NE S’IMPOSE… D’OÙ MA RÉFLEXION DE CITOYEN ENGAGÉ

Pour prendre position dans ce pays, pour par exemple donner son avis qui ne va pas dans le même sens que les opinions déjà ficelées des autres, il ne faut surtout pas avoir peur de se faire des ennemis ( fanatiques politiques, patrons…). Il ne faut surtout pas comme jadis attendre: un travail, un poste, un privilège, une agréable tape dans le dos, profiter d’un beau sourire ou tout autre avantage ou facilité. C’est à mon avis précisément la différence, la complémentarité, la logique du plus et du moins, le mélange des notes et des couleurs qui conduisent à une belle composition. Plus que jamais, la Guadeloupe a besoin qu’on lui donne la priorité sur des intérêts personnels et qu’on sorte de la communication vide, du fanatisme, du fann tchou, et du ” si an fè sa, si an di sa intèl pé ba timoun an mwen travay”. Nous devons admetttre une fois pour toutes entendre ses cris S.O.S.
Sinon, s’installera alors et durablement dans notre île cette crainte quasi générale et improductive de donner son avis, un avis si besoin différent. A quel stade se trouve la participation Citoyenne? Le “décider seul” remplace t-il le “faire ensemble” au profit d’un desamour entre décideurs et population?
Si on refuse de bouger s’installera comme chose naturelle ce déficit de l’audace créatrice tant utile au pays. Si on continue a faire parler toujours les mêmes, a faire entendre toujours les mêmes salades d’arguments, si le même petit groupe veut penser pour la globalité et veut trancher pour l’île entière nous aurons les mêmes conséquences car les causes auraient été identiques. On passera sur toutes choses essentielles, on observera tout sans faire part de rien de peur de décevoir de choquer, de changer telle trajectoire de pensée, se poursuivra alors le traditionnel ” sa ja kon sa LÉSÉ SA konsa”. On ralentira, on freinera, on s’effacera même sans raison tandis que d’autres accélèrent déjà dans divers domaines ( ne peut voir que celui qui veut voir) . Ils foncent, ils bâtissent, ils s’empressent dans leurs conquêtes personnelles, là même où la masse déviée du trajectoir de l’évidence et du pouvoir faire aurait confié hélas sa destiné. Serait-ce donc cela? On nous amuserait à ne surtout pas garder les yeux ouverts ? A ne pas apporter du neuf ? A ne plus savoir bien prêter l’oreille? Car ne pas voir et ne pas entendre faciliteraient le sommeil? Et le sommeil profond laisserait place au tout est possible? Quand on observe la faune et la flore, on réalise effectivement que tandis que certaines espèces dorment, la place est occupée par d’autres plus malins, plus voraces, plus… Il faut si ce n’est déjà fait chers concitoyens commencé par un questionnement:
Quelle Guadeloupe souhaitons-nous réellement ? Avec et pour qui ? Après cette introspection nécessaire mais pas suffisante, vient la place de l’implication de tous. D’où la question majeure : Que faisons-nous au quotidien pour que cette Guadeloupe soit debout comme il se doit, plus épanouie, plus forte, plus solidaire et fière de chacun de ses enfants? Des questions qui peuvent réellement prendre sens si on nous offre la possibilité de comprendre que la plupart de nos préoccupations (chômage, eau, transport, retraite, pouvoir d’achat, etudes de nos enfants, sécurité …) sont de près ou de loin liées aux décisions politiques, autrement dit à la gouvernance politique. Cette possibilité de comprendre est réduite au maximum. Enfin pourquivons, s’imposeront ensuite ces questions fondamentales : Que dois-je faire? Que puis-je faire ? Qu’attend la GUADELOUPE de nous collectivement et individuellement?
En somme, la GWADLOUP ne va pas si bien que cela, les causes sont multiples c’est d’ailleurs très souvent lié à des problèmes de personnes. Nous devons manifester au pays notre attachement et prouver notre volonté de l’aider à chaque instant.
Je partage cette réflexion avec
toutes les personnes qui s’investissent totalement dans toutes les administrations publiques de notre Guadeloupe, les employés au service des guadeloupéens. Pour faire réussir le pays le rôle d ‘aucun acteur ne doit être minimisé et surtout pas celui de la population. La Guadeloupe a besoin de personnes pleinement impliquées, conscientes de sa fragilité et de son potentiel et soucieuses à son avenir. Quand à la population, elle doit occuper le premier rang de ce que je qualifie l’assemblée ” LA GWADLOUP SÉ TAN NOU”, observer et exiger une gouvernance réaliste, pragmatique efficace au jour le jour et permettant de faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain ( social, santé, alimentaire, environnement, géopolitique, économique, technologique, culturel, éducatif…). Enrichissons-nous de nos différences, d’idées nouvelles et n’ayant plus peur du changement.

Le 13 février 2023.
Tarius ROYER

Happy
Happy
100 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Comment faire de la fiscalité un levier de développement économique ?
Next post Le CIPPA invité au magazine de la rédaction sur RCI